Gérer les infrastructures fluviales à distance pour améliorer le transport de marchandises et mieux maîtriser les débits d’eau

Les voies hydrauliques doivent s’adapter pour répondre à deux enjeux majeurs. Tout d’abord, pour augmenter la proportion de transport de marchandises par voies d’eau, tant pour des raisons de mobilité que pour faire face au défi climatique. De plus, il faudra à l’avenir mieux gérer les ressources en eau, désormais menacées de sécheresse.

En phase avec les actions prévues dans la Stratégie régionale de Mobilité et les objectifs climatiques de la Région, le Gouvernement de Wallonie, à l’initiative du Ministre de la Mobilité, des Infrastructures et du Climat Philippe Henry, octroie une subvention de près de 10 millions d’euros à la SOFICO afin d’étendre le réseau de fibres optiques qui permettra de commander ou de surveiller à distance une série d’ouvrages d’art (ponts, écluses…) depuis le centre Perex 4.0. Ce montant est lié au Plan de relance wallon.

Philippe Henry « Ces aménagements techniques permettront d’améliorer le trafic fluvial, dont le transport de marchandises, moins coûteux et moins émetteur de CO2. Ils permettront notamment de diminuer les temps de parcours, de mieux contrôler le trafic mais surtout de maîtriser la gestion des risques en cas d’avaries, de crues et de préserver nos infrastructures. »

La SOFICO travaillera en collaboration avec le SPW Mobilité et Infrastructure et le Centre Perex 4.0 pour réaliser les travaux d’équipement nécessaires à la télégestion des ouvrages d’art et d’écluses sur tout le réseau fluvial wallon. La présente subvention intervient dans le cadre d’une plus vaste enveloppe (plus de 40 millions d’euros) prévue pour une première phase de travaux durant la période 2021-2024.

L’objectif est de permettre que la totalité des ouvrages de régulation et une grande partie des ouvrages de “franchissement” soient, à terme, téléconduits (= commande des ouvrages à distance) ou télégérés (= surveillance des paramètres des ouvrages à distance) depuis le Centre Perex 4.0. Cela nécessite de compléter le réseau wallon de fibres optiques pour obtenir une transmission de signal suffisamment rapide afin de garantir la sécurité de la télégestion des écluses (ouverture / fermeture des portes, vannes, etc.) mais aussi la régulation des eaux (barrages, pompes, turbines…).

Une seconde phase de travaux, prévue de 2025 à 2035, nécessitera de nouveaux investissements de la part des prochains gouvernements.

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