Création de la Fonction d'Assistant au Trafic Fluvial en Wallonie : nouvelles opportunités de carrière et de compétences

Le Gouvernement de Wallonie a approuvé, en première lecture, à l’initiative de la Ministre de la Fonction publique, Valérie De Bue, et du Ministre des Infrastructures, Philippe Henry, l’introduction de la fonction d’assistant au trafic fluvial dans le cadre du projet Perex 4.0.

Cette évolution marque non seulement un progrès significatif dans la gestion optimale des réseaux de transport mais ouvre également la voie à une valorisation des compétences et des carrières de ses agents.

Cette nouvelle fonction en charge de la gestion des écluses exige des compétences avancées en téléconduite et gestion du trafic, allant bien au-delà des responsabilités traditionnelles;

Elle représente une opportunité unique pour les agents actuellement chargés de la gestion des écluses de monter en compétence, d'élargir leurs horizons professionnels et de bénéficier d'une revalorisation salariale correspondant à leur expertise.

La phase de transition actuelle, prévue jusqu'en 2035, verra la téléconduite devenir opérationnelle sur un nombre croissant d'écluses et de ponts mobiles, avec à terme une équipe de 42 assistants au trafic fluvial.

Pour accompagner cette évolution, un examen d'aptitude interne sera organisé pour permettre aux agents et contractuels actuels de niveau D d'accéder à cette nouvelle fonction de niveau C.

“Ce projet ambitieux témoigne de notre engagement à améliorer nos services tout en valorisant le potentiel de nos agents et en contribuant à leur épanouissement professionnel ” précise la Ministre de la Fonction publique, Valérie De Bue.

Pour le Ministre des Infrastructures Philippe Henry, « Les agents, assistant du trafic fluvial rejoindront un nouveau réseau et une autre mobilité de la voie d’eau. Ils intégreront le Centre Perex, impliquant des enjeux organisationnels, de maintenance et de développement pour l'exploitation des infrastructures (routes et voies d'eau). Cette intégration signifie que, à terme, la majorité des ouvrages hydrauliques seront contrôlés à distance depuis le Centre Perex 4.0. »

Le projet doit encore être soumis à la négociation syndicale.

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